Lui, à l’arrière,
dormait, la tête sur un coussin.
Les disciples le réveillèrent et lui crièrent : Maître, nous sommes perdus, et tu ne t’en soucies pas ?
Les disciples le réveillèrent et lui crièrent : Maître, nous sommes perdus, et tu ne t’en soucies pas ?
Marc 4.38
L
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Mais soudain, une tempête s’abat sur la fragile embarcation. Le vent
se lève et soulève des vagues, furieusement. La barque et ses occupants sont en
danger. La paix et la sécurité disparaissent. Les disciples sont terrorisés. Ils
hurlent et s’activent. Ils luttent comme jamais. Et dans leurs efforts
désespérés, ils oublient : leur Maître est là, avec eux, dans la barque.
Jésus dort, paisiblement. Il dort malgré les vagues, les coups de
tonnerre, la lueur des éclairs, il dort malgré les cris des douze hommes,
malgré l’eau qui trempe ses vêtements.
Seule la foi permet de dormir sans soucis, sans crainte. Elle s’accroche
à la sécurité que Dieu donne, elle prend Dieu au mot. Elle regarde au-delà des
circonstances. Elle aperçoit la sortie du tunnel de la souffrance et des
épreuves. Seule la foi peut surmonter la crainte. La foi de Daniel surmonta la
crainte des lions. La foi de David surmonta sa crainte de Goliath. La foi de la
veuve de Sarepta surmonta sa crainte de la faim et de la mort.
La foi du chrétien ne dépend pas des circonstances. Il croit
lorsque la mer est sereine mais aussi sous le souffle de la tempête. Le chrétien dit :
« Dans la paix je me couche et m’endors aussitôt ; grâce à toi seul,
ô Eternel, je demeure en sécurité. » (Psaume 4.9). Telles doivent être
notre confiance et notre foi face aux menaces de l’orage.
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